Attente à Oeiras
Ballade à Lisbone
Très bon accueil à Oeiras, pas de problème pour rester 15 jours début Juillet.
Un place nous est attribuée , vue sur l'entrée du port et sur le pont de Lisbone, mais à marée haute .
une fois reposés, deux tâches nous attendent :
---la première que Gilbert puisse prendre son billet de retour, le second, trouver
---une embase de WC RM69 .
Du bateau, vingt minutes à pied pour rejoindre la station de chemin de fer, un aller-retour pour l'arrêt de Belem ;
il sera loupé et nous arriverons à Alcantara-Mar.
Cap sur la marina Alcantara qui est une darse pleines de voiliers qui attendent..
Vu du quai, aucun de ces voiliers et autres ne semblent habités. Le vaste quai ajoute encore à la désolation du lieu.
Pas de boutiques, une seule oasis en bord d'immeubles, un bar.. OUF...
Après cela, taxi pour trouver le terminal des cars, Gilbert a son billet, retour à Bélem pour casse croûte.
Bon repas au restaurant de club de voile et vue imprenable sur le "padrão dos descobrimentos".
Il y a un shipshandler tout à côté, DND, j'y commande la base pour le wc RM69.
Ce sera là dans une dizaine de jours.
Le temps passe tranquillement, le 13 Juillet je retourne à Lisbone chez le shipshandler, cette fois-ci, je ne rate pas la station de Bélem.
Rien... Le socle de wc n'est pas là !!!
Fort heureusement, j'avais fait faire en parallèle, la commande en France.
Le paquet colissimo est arrivé hier en fin d'après-midi à Oeiras, après 14 jours d'express.
Je me plonge alors dans le changement de cette pièce de base. Occasion pour un grand nettoyage et démontage du système RM69.
L'animation voile à Oeira
Une école de voile, deux voiliers, quel type ??? voir la photo. Slalom et remontée au vent entre les pontons. Seul le
moniteur a la barre.
Ce 14 juillet, arrivée de voiliers participants à la "tall ship race". Je me précipite pour consulter l'album des pavilons.
L'un est lituanien, l'autre lettonien et le dernier russe.
En photos, le voilier "Spaniel" de Riga, l'autre ne participe pas à la la "tall ship" mais m'a tapé dans l'œuil est portugais.
Et pour clore ce 14 juillet, arrivée de Sylvie, équipière en titre d'Isichia. Nous partirons bientôt.
En route pour Peniche
Lundi 16 juillet, levé 6hr 45, petit dej et route à l'ouest... Moteur, vent SE virant SW 7 à 10 noeuds, puis passant NW à Nord
3 à 4 B.
Une heure pour être par le travers de Cascais, en passant nous regardons les 3 trois mâts ancrés sur rade qui
attendent de remonter sur Lisbonne .
Le vent se lève, la grand-voile est hissée, hésitations pour le génois..
Et le vent monte, peu à peu, 10, 15 noeuds,
puis 20 avec une houle à la quelle je ne m'attendais pas. Le reste des deux jours précédents de "nortada" pas encore amortis.
La prise de ris s'impose, assez acrobatique mais réussie.
Arrêt obligé à Cascaïs
Reprise de la route, nous avons le cabo da Roca par le travers . Nouveau "HIC" : Sylvie, descendue dans le carré me lance:
"çà sent le gaz-oil" ..!!
Un coup d'oeuil au circuit, c'est la vis de purge de la pompe à injection qui fuit ..
Un petit tour de clef, fini ; mais cela va-t-il tenir ??? Elle est serré plus qu'il le faut. Changer le joint s'impose.
Dans ce contexte, l'équipage s'accorde pour un demi-tour et aller consulter le mécano Yanmar le plus proche. Cascais.
Entrée dans la marina, ponton d'accueil, règlement de l'emplacement, recherche du nécano Yanmar..
Il est juste à deux pas, j'explique que je dois changer le joint de la vis de purge,
la pièce est identifiée sur l'écran de l'ordinateur, le mécano sera à bord vers 15hr30.
Arrivée à l'heure, je démonte les cloisons pour un accès facile au moteur. Un peu de bla-bla en anglais, je comprends qu'il n'a pas
le bon joint... Puis encore du bla-bla pendant 40 minutes.. Rien de fait pour le moteur. Retour à terre pour payer,
en cash, 50 euros... Je déconseille un retour chez-lui. Je récupère tout de même un sachet avec deux joints cuivre pour
raccord bandjo, et un autre petit joint cuivre que je conserve pour une prochaine fuite..(serais-ce celui à changer ???)
Sur le ponton voisin , vieux gréement portugais neuf ??
repris la route pour Peniche
le 17 juillet, nouveau départ, un peu de vent autour du cabo da Roca, grand-voile établie... Qui ne dure pas.
Le déventement de la houle malmène les coulisseaux.. Pétole, nous rejoindrons Peniche au moteur, voiles ferlées..
J'ai eu souvent
cette situation en méditerranée...!!! Mais pas cette houle et le fond de brume persistant..
Arrivée à Peniche vers 16 heures. Accueil par la police, papiers ; au secrétariat de la marina, nous rencontrons un couple
de français et un ami qui les accompagne. Il sont sur un bavaria des premières heures et descendent en méditerranée.
Retour à bord, le westerly est à couple d'Isichia. Deux jeunes britanniques en constituent l'équipage,
ils remontent vers le nord. Demain matin, une place étant libre ils irons s'y amarrer.
Arrive en fin d'après midi, un voilier polonais, entre 7 et 8 mètres, deux moteurs de 20 ch à l'arrière,
et un équipage plus très jeune, mouillés de la tête aux pieds...douchés par l'Atlantique.
Nous les aidons à prendre le ponton.. Aussi !! il y a un chien à bord, un berger allemand..
Un voilier , un vieux grément britannique, quittera le ponton avec son équipage d'adolescent demain après-midi.
Samedi 21 Juillet, en route pour Nazaré après trois jours passés au ponton..
route sur Nazaré
Passage du cap Carvoeiro un peu mouvementé, le vent n'est toujours pas au rendez-vous.
Nous avons cependant l'occasion de dérouler le génois pendant une heure environ.
Tout le vent est parti les jours précédents...
Michel capitaine du bavaria nous a conseillé d'aller à la marina du club nautique. Prise de poste, celui-ci nous est
indiqué par deux plaisanciers, le ponton est sous le vent.
Le responsable du club viens nous voir pour les formalités et s'étonne que nous soyons amarrés de ce côté. bon !! Je propose
de changer de bord ; BOF d'un commun accord.
A la sortie de la marina se trouve une station service. J'y débarque avec un parre-battage à regonfler. Hélas, il n'y
a pas d'adaptateur pour cela.
Nous resterons une nuit avec le coucher de soleil en plus
Nous ne verrons pas nos amis polonais et britanniques, ils sont allés à l'autre marina, côté port de pêche. Marina recommandée
par le libre du RCC Pilot Foundation.
Figueira da Fos
Et nous enfilons l'escale suivante ; 40 miles avec vent de secteur N/NW. Ce sera grand-voile et moteur. Pétole au début
puis le vent s'installe à 10, 12 noeuds. La houle est NW parfois un peu de "travers".
Vers 14hr, je vois, au vent, la mer changer d'aspect, la houle s'estompe et les moutons apparaissent. Le vent s'établit
à 18, 20 noeuds. Un ris est pris, le moteur reste au boulot. J'enfile la veste de ciré, ce sera la seconde fois.
L'entrée de Figueira est repérés, le vent tombe un peu une fois entré dans le rio Mondego. Trois voiliers, toutes voiles hissées
sortent du rio. Pas de courant, l'entrée dans la marina s'effectue sans problème; accueil par la police, de service ce dimanche.
Les pontons réservés aux bateaux de passage sont ceux tout au bout de la marina, c'est à dire à deux pas de l'accueil ;
a chacun de choisir sa place. Ce que nous faisons et nous rencontrons les deux voiliers arrivés avant nous et étonnés de ne
pas nous avoir vu à Nazaré..
A 17 hr tout est paré. Nous resterons ici le lendemain, courses et repos avant l'ultime étape.
Lundi, Sylvie par faire quelques courses, le super-marché est loin.. La ville de Figueira est tout le long du rio, la
darse de la marina est au début, à l'ouest.
Il y a une activité de commerce non négligeable ; trois cargos sont passés pendant que nous étions là dont deux en charge
ont remonté le rio.
Leixoès, port de Porto
Entre Figueira et Leixoes, il y a une étape à mi-chemin, la ria de Aveiro. Il est souhaitable de mouiller dans la
baia de Sao Jacinto. Nous n'y ferons pas escale et c'est parti pour 60 miles nautiques.
Départ de bonne heure, 6hr30 et réveillé bien avant. Sortie du rio, deux cargos sur rade attendent la marée haute.
Première route, pour passer le cabo Mondego, puis direct sur Leixoes.
Peu de choses à raconter, un peu de vent sollicite le génois, roulé quelque temps après ; moteur, pilote nous regardons
la côte sableuse sur fond de brume..
Arrivée au port à 18hr30. Un porte-conteneur qui sort est contourné sans problème.
Fin de cette seconde étape. L'aéroport de Porto est à deux pas, Sylvie à son billet d'avion pour le retour.
Je reste ici en attendant l'arrivée de l'équipage suivant, quatre de plus, enfant et petit-enfants..